L’histoire de Séverine
Un décodage du destin
Voici l’histoire de Séverine, racontée à travers le prisme du décodage, afin que chacun puisse y reconnaître, en miroir, une part de son propre chemin.

Séverine arrive jusqu’à Dame Chapelle grâce au bouche-à-oreille. Elle souffre de troubles paniques et d’agoraphobie. Très vite, les consultations révèlent que derrière les symptômes se cache une cause plus enfouie : le passé, tapi dans l’ombre, refait surface en silence.
Question révélatrice :
Qu’est-ce qui vous fait peur Séverine ?
Il n’existe pas de mauvaise réponse. Au contraire, lorsque vous vous censurez ou jugez une réponse comme « stupide », c’est souvent là que se dissimule un indice précieux pour votre santé intérieure.
Quand je vous pose cette question, quelle image, quel souvenir traverse votre esprit ? Peu importe lequel, partagez-le.
Séverine se lance : un souvenir inattendu remonte à la surface.
Elle se revoit à 13 ans, le jour de sa communion à côté de Saignes, commune du Cantal Parmi toutes les jeunes filles, elle est la seule à porter un voile blanc. Ce choix ne vient pas d’elle. C’est sa mère, Martine, qui le lui a imposé —
Je note précieusement ce souvenir que Séverine vient de livrer, comme une clé transmise par son inconscient.
Tout en douceur, je l’entraîne dans un échange sympathique, presque naturel, pour l’aider à tisser des liens entre ce moment marquant et l’histoire des femmes de sa lignée.
Ce voile blanc devient un symbole. Il m’indique une piste vers quelque chose de plus profond : une mémoire cellulaire en éveil.
Car derrière ce choix imposé, derrière cette communion silencieuse, se cachent peut-être des croyances éducatives, des douleurs non exprimées, ou encore des transmissions émotionnelles invisibles.
Alors je l’interroge, sans forcer, avec cette simple question :
« Et les femmes de votre famille, Séverine… que savez-vous d’elles ? »
Dans cette question, je ne cherche pas des faits. Je cherche des empreintes.

Décodage de L’histoire des femmes
En effet, Martine la mère de Séverine lorsqu’elle était enfant avait elle aussi porté un voile lors de sa communion dans l’église Sainte Jeanne d’Arc. Rejouer ce souvenir à travers sa fille Séverine semblait, pour elle, une façon naturelle et joyeuse de perpétuer un rituel familial, sans en percevoir les implications profondes. J’insiste que Séverine a fait sa communion elle aussi dans l’église Ste Jeanne d’Arc, à proximité de Saignes.
Or, Jeanne était le prénom de l’arrière-grand-mère paternelle de Séverine, décédée en septembre 1982 — peu avant que Séverine ne soit conçue, comme si une vie s’éteignait pour qu’une autre puisse commencer.
Le deuil, la gestation et la naissance : une âme au cœur des silences
En septembre 1982, Martine conçoit Séverine, quelques jours seulement après avoir enterré sa grand-mère Jeanne.
Mais ce n’est pas le seul deuil qui plane. L’année 1982 a marqué une série de deuils successifs au sein de la famille.
Six mois plus tôt, en février Martine avait perdu sa propre mère, Evelyne, emportée par le chagrin à la suite du décès de son mari Roger, atteint d’un cancer de la langue. Trois générations touchées coup sur coup : l’arrière-grand-mère JEANNE, la grand-mère EVELYNE et le grand-père ROGER. Avant d’explorer plus en profondeur l’histoire transgénérationnelle, j’ai pris contact avec Martine, la mère de Séverine. Elle s’est montrée ouverte et même enthousiaste à l’idée de contribuer à cette démarche.
Avec beaucoup de sincérité, elle a accepté de répondre à mes questions, consciente que certaines clés du mal-être de sa fille pouvaient peut-être se trouver dans sa propre histoire.
Son engagement a permis d’ouvrir des portes, de lever des voiles, et d’éclairer des zones jusque-là restées dans l’ombre.
Ce contexte de deuils successifs n’est pas anodin. Lorsque Martine conçoit Séverine, son corps porte encore les traces d’une tristesse vive, d’un chagrin à peine exprimé. Et l’enfant à naître, tel un réceptacle sensible, s’imprègne de cette atmosphère silencieuse, chargée de pertes, d’émotions retenues, de mots jamais prononcés.

Séverine ne naît pas seulement dans une famille endeuillée. Elle naît dans une mémoire cellulaire saturée. Une mémoire où l’on ne parle pas trop, où l’on fait face, où l’on endure en silence. Dès la gestation, son système émotionnel se règle sur cette fréquence : vigilance, tension intérieure, besoin de tout anticiper, peur que quelque chose ne s’effondre.
Plus tard, ces empreintes invisibles prendront la forme de troubles paniques, d’agoraphobie, d’angoisses irrationnelles — des réponses du corps à une mémoire ancienne qui cherche à être entendue, décodée, libérée.
Au fil de notre échange, Martine me confie un autre détail bouleversant : elle avait une sœur aînée, prénommée Chantal, décédée à la naissance, le 22 mars 1949.
Ce prénom n’a jamais été prononcé dans la famille, comme effacé par le chagrin. Pourtant, ce type de silence laisse souvent une empreinte. Car un enfant disparu, même brièvement, marque les mémoires — et parfois même celles des générations suivantes.
Sur mon forum, Séverine me contacte pour la première fois en utilisant le pseudonyme SESEE49. Ce choix, en apparence anodin, prend tout son sens lorsqu’on l’observe à travers le prisme du décodage émotionnel : « CESSEZ 49 »…

Comme si, sans le savoir, Séverine exprimait un besoin vital de mettre fin à un cycle de douleur amorcé en 1949, l’année de la mort de Chantal — sa tante, décédée à la naissance et dont le prénom fut englouti par le silence familial.
Un prénom effacé… mais une empreinte bien réelle.
Depuis, les femmes de cette lignée semblent porter, chacune à leur manière, le poids de cette absence non reconnue. Comme si Chantal réclamait, à travers elles, qu’on honore enfin son passage.
Pour aider Séverine à transformer cette mémoire en mouvement, je lui propose un geste concret : rédiger avec elle un courrier de candidature spontanée à une association qui pourrait correspondre à son profil, son rythme, et son besoin de retrouver confiance.
Elle désire travailler, s’inscrire dans la vie. Sa mère, Martine, se montre prête à l’accompagner sur ce chemin — elle travaille de nuit, et pourrait l’y conduire.
L’association en question s’appelle Le ROC, un lieu de restauration… d’objets anciens.
Mais ce qu’elle s’apprête à restaurer, bien plus que des objets, c’est sa propre histoire.
Le nom de cette association résonne profondément : Le ROC, comme une allusion discrète à Chantal — ce prénom que l’on retrouve dans le mot Cantal, issu de racines occitanes — mais aussi comme une invitation à rebâtir, reconstruire, pierre après pierre, un lien apaisé avec ses racines.

Il semblerait que les coïncidences n’en finissent plus… ou plutôt, qu’elles obéissent à une loi d’attraction invisible, celle qui régit l’univers avec une précision déconcertante.
Martine et Séverine vivent dans le même appartement, au 3e étage, porte 9, dans un immeuble… baptisé « LANGUE ».
Un simple nom d’adresse ? Peut-être.
Mais la symbolique, elle, est vertigineuse.
C’est dans ce même lieu qu’une mère s’est donné la mort.
C’est aussi la langue — cette partie du corps si liée à la parole, au non-dit, à l’expression — qui a été atteinte chez Roger, le père de Martine, mort d’un cancer de la langue.
Et comme un fil discret qui remonte plus loin encore, la « langue d’oc » nous mène à la racine du prénom Chantal, cette sœur disparue, effacée, mais dont l’empreinte s’impose de manière magnétique.

Troisième étage. Porte 9.
Le 3 comme le chiffre trinitaire, celui de la lignée féminine : la grand-mère, la mère, la fille.
Le 9, chiffre de la fin d’un cycle, mais aussi de la gestation, de l’accomplissement d’un passage.
Et la langue, omniprésente, comme une énigme à résoudre.
Langue qu’on perd, langue qu’on tait, langue qu’on sacrifie.
Langue à travers laquelle passent les blessures… mais aussi la guérison, si elle est enfin réhabilitée.
Au fil de nos échanges, je sens qu’il y a encore quelque chose que Séverine retient. Une peur plus ancienne, plus enfouie.
Elle hésite, puis finit par me confier un souvenir qu’elle jugeait “stupide” — et qu’elle n’avait jamais osé prendre au sérieux… tout en y croyant profondément.
Séverine a peur de la sorcellerie.
Elle se souvient des paroles d’une personne malveillante, qui avait prétendu pouvoir lui nuire. Et elle l’avait crue. Pourquoi ? Parce qu’un événement troublant s’était produit : elle avait cassé la croix en or que sa marraine — également prénommée Martine, comme sa mère — lui avait offerte le jour de sa communion, lors de cet évènement, elle avait eu ses premières règles.

Le symbole est fort : passage du corps, fracture du sacré, peur d’une malédiction.
Pour son inconscient, tout semblait se lier : la croix brisée, le sang, les mots empoisonnés.
Une emprise subtile s’est installée, nourrie par la peur… et l’absence de réponse protectrice.
Alors je suis intervenue.
Je lui ai montré, sans détour, que j’étais bénie de Dieu, que je portais en moi un pouvoir d’inversion, capable de renverser les charges négatives et d’activer le magnétisme réparateur.
Je lui ai transmis des formules magiques du Code Chapelle, simples et puissantes.
Des mots vibratoires, alignés, pour rompre l’envoûtement émotionnel, reprendre le pouvoir, réconcilier son corps avec son histoire.
Et petit à petit, quelque chose s’est défait.
Séverine a senti les nœuds se desserrer, les murs intérieurs tomber. Ses phobies et ses crises de panique ont commencé à s’éloigner, comme des ombres qu’on éclaire enfin.
Non par magie… mais par réconciliation intérieure.
